Toi, aussi, mon fils !

Mon fils, aujourd’hui dix-huit ans, avait commis ce poème («texte en vers ou en prose rythmée», selon Le Robert) quand il allait sur ses seize ans. Un texte sans intelligence artificielle, avec l’émotion brute, la passion sans concession, les mots sans complaisance de son âge. Et c’est heureux. À part imprimer un tempo, je n’ai pas dénaturé son premier jet, félicité d’un 19/20. Je lui accorde l’indulgence d’un père, la même dont on me gratifia quand j’avais son...
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