BIANCO

Quelles sont les missions et défis du Bureau Indépendant Anti-Corruption à Madagascar ?

Le Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO) est l’agence principale de Madagascar dédiée à la lutte contre la corruption, avec des missions de prévention, d’éducation et de répression. En collaboration avec d’autres institutions, le BIANCO vise à renforcer ses capacités et à promouvoir des valeurs d’intégrité dans la société malgache.

  • Le BIANCO est l’agence principale de lutte contre la corruption à Madagascar, créée en 2004.
  • Ses missions incluent la prévention, l’éducation et la répression de la corruption.
  • Il travaille en collaboration avec d’autres institutions comme le CSI et le SAMIFIN.
  • Les défis incluent la complexité des enquêtes et le besoin de ressources adéquates.
  • Le BIANCO vise à renforcer ses capacités et à devenir une référence en matière de lutte contre la corruption.

 

Qu’est-ce que le Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO) ?

Le Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO) est l’agence principale de Madagascar chargée de la lutte contre la corruption. Créé par le décret n°2004-937 du 5 octobre 2004, le BIANCO a été mis en place pour mettre en œuvre la Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption (SNLCC). Le siège du BIANCO est situé à Antananarivo, avec des branches territoriales dans plusieurs provinces pour couvrir l’ensemble du territoire national.

Quelles sont les missions principales du BIANCO ?

Prévention

Le BIANCO vise à éliminer les opportunités de corruption en améliorant les systèmes du secteur public et privé. Cela inclut la mise en place de politiques internes anti-corruption et l’infusion de ces dispositions dans tous les milieux concernés.

Éducation

Le BIANCO déploie des efforts pour éduquer les citoyens sur les effets néfastes de la corruption et pour les inciter à lutter contre celle-ci. Des campagnes de sensibilisation sont menées avec l’aide des leaders d’opinion, des médias et de la société civile pour inculquer le refus de la corruption dès le plus jeune âge.

Répression

Le BIANCO dispose d’une plateforme de dénonciation anonyme appelée i-toroka et envisage la digitalisation des déclarations de patrimoine pour une exploitation systématique. Ces outils permettent de renforcer les mécanismes de répression de la corruption.

Comment le BIANCO s’intègre-t-il dans le système anti-corruption de Madagascar ?

Le BIANCO travaille en étroite collaboration avec d’autres institutions dédiées à la lutte contre la corruption, telles que le Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI), le Service de Renseignement Financier (SAMIFIN), et l’Agence de Recouvrement des Avoirs Illicites (ARAI). Cette collaboration permet de créer un réseau cohérent et efficace pour prévenir, détecter et réprimer la corruption.

Quels sont les défis et perspectives pour le BIANCO ?

Défis

Le BIANCO doit surmonter plusieurs défis, notamment la complexité des enquêtes sur la corruption, le besoin de ressources matérielles et financières suffisantes, et la coordination avec d’autres entités nationales et internationales. La mise en œuvre effective des recommandations et l’amélioration de la transparence dans les institutions publiques restent des priorités constantes.

Perspectives

À long terme, le BIANCO vise à renforcer ses capacités et à devenir une référence en matière de lutte contre la corruption. La stratégie inclut l’amélioration des systèmes de gestion publique et la promotion active des valeurs d’intégrité dans tous les secteurs de la société malgache.