Quels défis le collectif des candidats à Madagascar affronte-t-il ?

Explorez les défis et la pression rencontrés par le collectif des candidats à Madagascar face à l'approche des élections présidentielles.

Les Candidats Collectifs à Madagascar Face à un Défi Majeur Avant les Élections

À l’approche des élections présidentielles à Madagascar, le collectif des candidats se trouve sous une pression croissante. Leurs efforts de mobilisation, notamment au coliseum Antsonjombe, semblent stagner malgré leur désir de reporter le premier tour de l’élection, prévu dans huit jours. Leur manque d’expérience collective en matière de révolution politique et les difficultés de coordination, compte tenu de leur rivalité initiale, entravent leur efficacité.

Marc Ravalomanana, l’ancien président et membre du collectif, se distingue par son expérience passée dans des luttes politiques similaires. Cependant, le collectif dans son ensemble lutte pour redynamiser son mouvement face à un calendrier électoral serré.

Tahina Razafinjoelina et Jean Jacques Ratsietison, deux des principaux acteurs du collectif, expriment toujours leur optimisme malgré les défis. Ils maintiennent leur engagement envers la cause, malgré les intimidations des forces de l’ordre et l’absence de progrès significatifs dans leurs tentatives de mobilisation.

Pendant ce temps, trois candidats en lice pour la présidence, y compris Andry Rajoelina et Siteny Randrianasoloniaiko, mènent activement campagne, utilisant des moyens importants pour rallier les électeurs. Leurs efforts contrastent avec ceux du collectif, dont les membres, bien que présents sur les bulletins de vote, n’ont pas mené de campagne formelle.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) prévoit un débat télévisé le 13 novembre entre Rajoelina, Randrianasoloniaiko et Sendrison Daniela Raderananirina, une évolution notable étant donné le refus du collectif de s’engager dans la campagne.

La semaine à venir est cruciale tant pour le collectif que pour les candidats individuels, avec les tensions politiques et la pression du calendrier électoral qui s’intensifient à mesure que le jour du scrutin approche.