Quelles mesures le président Rajoelina prend-il pour résoudre la crise de la Jirama ?

En face d'un déficit massif, des coupes budgétaires ont été imposées pour stabiliser la Jirama, avec un focus renouvelé sur les solutions d'énergie renouvelable et une nouvelle direction pour la société.

• Annonce de l’apurement de la dette de la Jirama par le président.
• Réduction des budgets ministériels pour financer le passif de la Jirama.
• Impact des coupures d’électricité sur la population.
• Emphase sur les solutions de production d’énergie renouvelable.
• Nomination d’un directeur général étranger financé par la Banque mondiale.

Lors de sa tournée à Antsirabe, le président Andry Rajoelina a abordé le sujet préoccupant de la Jirama, la société nationale d’énergie d’eau et d’électricité de Madagascar. Il a annoncé l’apurement d’un passif énorme de 1 036 milliards d’ariary, nécessitant une coupe budgétaire significative au niveau des ministères. Cette mesure vise à éviter des coupures d’électricité récurrentes qui pourraient aggraver le mécontentement public et les tensions sociales.

La situation financière de la Jirama a été qualifiée de « malade » par le président, qui a exprimé son dépit face à la nécessité de ces mesures drastiques. Pourtant, il reste optimiste quant à la résolution de cette crise, mettant en avant l’engagement de l’État dans le développement de l’énergie renouvelable comme solution durable. Cette stratégie comprend la coopération avec des entreprises privées telles que Sun Farming Madagascar, et l’installation de centrales solaires dans divers districts.

En réponse aux défis de gestion, un ressortissant étranger, Ron Weiss, a été nommé à la tête de la Jirama avec le soutien de la Banque mondiale, qui finance également son salaire. Cette démarche vise à répliquer le succès qu’a eu Weiss dans des projets similaires au Rwanda, espérant qu’il puisse apporter une amélioration significative à la gestion de la Jirama.