Qu'arrive-t-il aux manifestants de l'opposition à Madagascar ?

Manifestation de l'opposition à Madagascar dispersée, avec l'arrestation d'un candidat présidentiel avant le scrutin du 16 novembre.

  • Opposition dispersée par la police à Antananarivo.
  • Arrestation du candidat Jean Jacques Ratsietison.
  • Tensions électorales grandissantes à Madagascar.
  • Protection offerte aux candidats présidentiels.
  • Contestations contre l’interdiction préfectorale.

Lundi 6 novembre, l’opposition malgache a été confrontée à la dispersion de sa manifestation par les forces de l’ordre, avec l’arrestation d’un candidat à la présidentielle, Jean Jacques Ratsietison. Cette action suit une période de tensions accrues, notamment un incident samedi où la police avait utilisé des gaz lacrymogènes pour empêcher un rassemblement à Antananarivo. Madagascar se trouve au cœur d’une lutte électorale intense, avec plusieurs candidats opposés au président actuel, Andry Rajoelina. Ce collectif de candidats, tout en se présentant individuellement, s’unissent pour réclamer une élection juste et transparente, et dénoncent un « coup d’État institutionnel ». Face à des rumeurs d’attentats, l’état-major de la sécurité a proposé de protéger tous les candidats, mais cette protection exclut les réunions et manifestations politiques. L’arrestation de Ratsietison a suscité l’indignation de ses pairs, dont Roland Ratsiraka et Auguste Paraina, qui critiquent ouvertement la répression gouvernementale.

Des gendarmes malgaches tirent des gaz lacrymogènes sur des manifestants, à Antananarivo, le 4 novembre 2023. RIJASOLO / AFP L’opposition malgache a de nouveau tenté de protester, lundi 6 novembre, mais les manifestants ont été dispersés et l’un des candidats à l’élection présidentielle, dont le premier tour est prévu le 16 novembre, a été interpellé, a-t-on appris auprès de la police. Après un regain de tension samedi, quand les forces de l’ordre ont empêché une...
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