Quels sont les enjeux du procès des manifestants à Madagascar ?

Découvrez le déroulement du procès des manifestants arrêtés à Madagascar, avec les détails sur les accusations et le verdict attendu.

• Dix manifestants jugés pour attroupement illégal et violence.
• Plaidoyer de non-culpabilité des accusés.
• Refus de la liberté provisoire pour cinq des accusés.
• Verdict prévu pour le 17 novembre.
• Contexte de tensions politiques entourant le procès.

Dix individus appréhendés aux abords d’Analakely, suite à leur participation présumée aux actions du collectif des candidats, ont comparu devant la cour correctionnelle d’Anosy. Cette audience, qui a eu lieu dans une atmosphère relativement calme, contraste avec l’agitation habituelle autour des procès politiques. Les charges retenues contre eux incluent l’attroupement illégal, des actes de violence et des voies de fait.

Les dix accusés, dont une femme, ont tous nié les faits qui leur sont reprochés. Le procureur s’est appuyé sur les informations fournies par la gendarmerie pour interroger les prévenus. L’un d’eux, Rivosoa Andrianirina, a été spécifiquement questionné sur ses activités pendant les manifestations. Les avocats de la défense ont plaidé pour le rejet des accusations, arguant que leurs clients se trouvaient dans les environs pour des raisons non liées aux manifestations.

Le procureur a cependant résisté à la demande de libération provisoire pour cinq des accusés, qui resteront en détention en attendant la décision du tribunal. La présidente du tribunal a annoncé que le verdict sera rendu le 17 novembre. L’issue de ce procès est particulièrement attendue dans un contexte de tensions politiques croissantes à Madagascar.

Dans un autre cas, deux individus arrêtés lors d’une altercation à Mahamasina ont été relâchés rapidement, une décision qui a provoqué des réactions de mécontentement parmi les partisans du mouvement. Cette affaire soulève des questions sur l’équité et l’impartialité dans le traitement des manifestants et des forces de l’ordre.