Pourquoi Antananarivo est-elle enveloppée dans un épais brouillard de fumée et quelles sont ses causes ?

La capitale malgache est actuellement envahie par un brouillard épais et une chaleur accablante, avec des taux de particules fines dépassant les normes de l'OMS, expliqués par plusieurs facteurs, notamment l'intersaison, les émissions de CO2 des véhicules en circulation, les gaz naturels à effet de serre, la production de charbon de bois, les rizières, et les activités humaines en général. La saison des pluies, prévue pour le 15 octobre, pourrait contribuer à dissiper ce smog urbain.

  • Antananarivo connaît actuellement une période d’intersaison avec un manque de vent, ce qui favorise l’accumulation de particules fines (PM2.5) dans l’air, causant la formation d’un smog en raison de la chaleur.
  • Les niveaux de PM2.5 au-dessus des normes internationales, définies par l’OMS à 15µg/m3, peuvent avoir des effets néfastes sur la santé, notamment en raison des émissions de dioxyde de carbone (CO2) provenant de véhicules anciens et mal entretenus.
  • Les déchets non traités et exposés au soleil produisent du méthane, un gaz à effet de serre puissant, contribuant également au brouillard de fumée.
  • La production de charbon de bois dans les régions frontalières avec Antananarivo génère des émissions de CO2 supplémentaires, tandis que les rizières, nécessitant une inondation des champs, créent des conditions idéales pour les bactéries produisant du méthane.
  • Les activités humaines, telles que les feux de brousse, la gestion des déchets ménagers, et la circulation de véhicules non conformes aux normes, contribuent largement à ce problème de smog urbain.
  • L’arrivée des pluies, prévue le 15 octobre, est le facteur essentiel pour disperser les particules en suspension dans l’air et contribuer à éliminer le smog, tandis que le vent recommencera à balayer les gaz nocifs de l’atmosphère.
Image à la une de Pourquoi Antananarivo est-elle enveloppée dans un épais brouillard de fumée et quelles sont ses causes ?
Depuis le début de cette semaine, la Capitale est noyée sous des épais brouillards et une chaleur étouffante. L’air y est presque irrespirable. Dans certains endroits, le taux de particules fines a été triplé par rapport aux normes internationales définies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a ainsi tenu à apporter des éclaircissements sur les causes de ce phénomène. D’abord, le pays...
Lire la suite sur La Vérité